Leclerc RT5
Maintenant que la caisse est finie, je dois m’attaquer au plus gros du morceau,
c’est avec un certain stress que je prépare la découpe du toit de la maquette.
Le
plastique étant plutôt épais, j’ai tout d’abord graver au scriber la délimitation
précise de la future découpe ensuite à l’aide de mini scie (de chez Hasegawa)
j’entame le plastique. La découpe fut finalement facile et rapide (un grand ouf
de soulagement à ce moment là).
Une fois la tourelle nettoyée, j’ai posé une
plaque plastique de 2mm d’épaisseur coupée aux bonnes dimensions. Sur cette
dernière, je grave au scriber les différentes lignes de structure représentant
les trappes diverses et dispose les poignées (toujours en fil de cuivre).
Ensuite je me suis intéressé aux lance-fumigènes sur les cotés de la tourelle. Les pots Galix était souvent armés sur les Leclerc déployés au Kosovo et Tamiya les représentant vides, je me suis rabattu sur le set proposé par l’artisan Blast Models. Celui-ci est très finement moulé et bon marché. La mise en place est simple et rapide, j’ai simplement ajouté le cordon qui relie le capuchon au support du lance-fumigène à l’aide d’un cheveu de ma compagne.
La tourelle à ce stade n’échappe pas à son revêtement antidérapant toujours
réalisé au M. Surfacer 1500. Ensuite les ailettes de
ventilation sont faites en fine feuille plastique.
Je me suis ensuite attaqué à l’anémomètre à l’arrière de la tourelle. Là encore
la pièce d’origine est peu convaincante, à l’aide de tige plastique et des
pièces de photodécoupe du set Voyager Models on obtient rapidement un résultat
satisfaisant.
S’ensuit le viseur Sagem du char, j’ai repris la pièce transparente fournie dans
la boite et poncé le relief dessus. J’ai utilisé la pièce en photodécoupe
Voyager pour représenter la façade. Les essuie-glaces sont en chute de
photodécoupe, ceux fournis par Voyager étant trop plats. Le bras est fait avec des
poignées de la même planche Voyager et les balais sont en fil de cuivre collé
sur un fin support en aluminium.
Juste en dessous du viseur se trouve une feuillure en relief faite en feuille
d’alu ensuite la vis est faite en plastique.
Autour du coffre arrière, les crochets de fermeture sont entièrement refaits en fil de fer et en feuille d’alu. Le loquet de verrouillage est aussi en feuille d’alu et j’ai ajouté un petit cadenas en carte plastique et fil de fer électrique.
J’en ai profité pour poser le panier à l’arrière de la tourelle. Comble du manque de tact de Tamiya, la grille qui doit se trouver au fond du panier n’est pas fournie dans la boite mais séparément sur une planche de photodécoupe qui coûte 15euros (qui inclut aussi les grilles de ventilation). Heureusement Voyager propose une superbe pièce de cette grille qui se pose facilement.
Maintenant abordons le canon et les dernières modifications avant la peinture. Le soufflet du canon est refait avec du papier mouchoir imbibé de colle
à bois. Ce dernier est disposé en veillant bien à ce qu’il épouse la forme du bouclier
et respecte les limites des fixation.
En attendant que l’ensemble sèche et que je puisse coller définitivement le canon je
m’attarde sur les trappes de la tourelle.
J’ai représenté les mousses de protection à l’intérieur des trappes avec
plusieurs épaisseurs de peinture acrylique et au préalable j’ai mis des masques
en Patafix pour crée la détérioration de ces mousses.
J’ai refait en carte plastique les poignées extérieur et celles de l’intérieur
sont faites avec les pièces en photodécoupe Voyager.
J’ai bien sûr utilisé le canon en aluminium proposé par Voyager. Ce canon est le réel point fort du set de photodécoupe. La pièce est également composée de pièces en résine très finement moulées concernant la sortie du canon et du capteur de distorsion du tube et qui au final est très convaincant. Néanmoins il manque tout de même les trous d’évacuation de chaleur en dessous du tube. J’en ai comptés 10 à intervalles non-régulier. Ces trous sont percés à l’aide d’un mini foret de 0.8.
Le canon une fois en place, je m’attarde sur le viseur panoramique Sagem HL-70
qui lui aussi subit son lot de petites modifications. Tout d’abord, je me suis
aidé de la documentation disponible sur Internet pour rectifier la forme
globale de la coque du viseur en arrondissant le haut, en aplatissant les cotés
et en faisant une façade plus plate.
Après sur la façade, j’ai percé 3 trous de chaque côté qui représentent des
vis ; le loquet de fermeture du cache de protection du viseur est fait en fil
de fer très fin relié avec une section d’un cheveu à un plot de fixation en
plastique rond. Le cache est en photodécoupe et disposé sur le toit du
viseur. L’essuie glace est fait en fil de fer fin et le balai est une section
plastique.
Pour finir, en dessous du viseur et au niveau des épiscopes du chef de char, j’ai ajouté l’évacuation des gaz de la mitrailleuse coaxiale.
Les schnorkels sont installés, peu de chose à dire, mis à part que j’ai refait les sangles en feuille de plomb et rectifié les bagues de serrages.
Dernière étape : la mitrailleuse du chargeur, l’ANF-1 proposé par Tamiya est jolie, mais manque tout de même de finesse. J’ai pris celle proposée par Dragon dans son set d’armement moderne. J’ai ensuite refait le support de la mitrailleuse. Voyager Models propose en complément la caisse de munitions et son support. Sur la plupart des photos que j’ai trouvées sur Internet, la mitrailleuse n’était pas armée, donc inutile de refaire les bandes de munitions.
Le montage de notre Leclerc RT-5 est désormais terminé, passons maintenant à la peinture.
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