BTR-50 PK
Ref : Trumpeter #01582
Trumpeter #02047 TK-17 Pt-76 workable track links

Le BTR-50 est dérivé du char amphibie PT-76. Il a subi une période de tests entre 1952 et 1954 avant d'être finalement accepté en service. La production a démarré en 1954.
Avec le PT-76, il a en commun le châssis, le train de roulement, le moteur et la transmission ainsi que le même système de propulsion nautique à l'arrière. A l'origine, la grosse superstructure était ouverte sur le dessus ce qui signifiait que la vingtaine de soldats ne bénéficiait d'aucune protection contre la menace NBC.

Les soldats embarqués pouvaient tirer depuis deux tapes de tir sur les côtés. Une mitrailleuse de 7,62mm était montée sur une colonne à l'avant du compartiment troupes. Sur la version initiale BTR-50P des rampes repliables permettaient le chargement d'un canon antichar.

Les hydrojets et le pare-lame permettaient au BTR-50 de naviguer mais le franc-bord de 15 à 20 cm limitait cette possibilité aux eaux plutôt calmes.

L'environnement NBC dans lequel l'armée soviétique s'attendait à être engagée conduisit à modifier le BTR-50 en ajoutant un toit et un système de ventilation. A partir de 1958, ce nouveau BTR-50 entra en service sous l'appellation BTR-50PK. Contrairement à de nombreux autres véhicules, le K signifie toit en russe et n'indique pas qu'il s'agit d'une version de commandement.

Le BTR-50PK a été en service dans un grand nombre d'armées du Pacte de Varsovie mais aussi au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud. Il a été engagé au combat dans de nombreuses guerres et en particulier celles entre Israel et les Pays Arabes.

Le kit

Après la sortie du PT-76, il était logique que Trumpeter sorte ce VTT. Ce modèle est livré dans une boîte en carton solide avec un compartiment interne pour protéger les demi-coques. Dans la boîte, il y a 4 grappes en plastique gris clair, les coques supérieure et inférieure, une planche de pièce en photodécoupe, une planche de décalques, un jeu de chenilles en plastique souple, un morceau de cordelette et une notice.
Les grappes sont emballées dans plusieurs sachets plastiques et certaines pièces fines sont également protégées par de la mousse.

Le moulage est correct même si par endroit les lignes sont un peu épaisses. Le niveau de détail est satisfaisant. Les chenilles du kit sont justes mais simplifiées, les dents guide étant entièrement plates. Elles sont remplacées par la référence pour PT-76 à patins individuels de Trumpeter.
L'embase d'antenne est fausse au moins pour un engin du pacte de Varsovie. Il semble que Trumpeter ait utilisé comme référence des photos d'engins récupérés par l'armée israélienne.

La notice comporte un livret de 8 pages et une feuille en couleurs pour les schémas de camouflage.

Le montage

Il se compose de 11 étapes d'après la notice et commence comme d'habitude par le train de roulement. Les galets sont en deux parties mais Trumpeter a moulé une des deux avec l'ensemble de la bande roulement. Malheureusement, cela n'empêche pas de devoir poncer la ligne de moulage. Il faut également atténuer les lignes en relief sur la bande en caoutchouc. Le tenon de positionnement de la face externe du barbotin doit être supprimé. L'alignement des deux parties sera effectué grâce aux chenilles.

Ayant choisi d'utiliser les chenilles à patins séparés, j'ai commencé par le collage des deux dents guide par patin puis les patins sont assemblés par pression. Plusieurs tenons sont détériorés par l'opération et les chenilles ont tendance à casser. Il faudra donc les coller. Parallèlement, je me rends compte que les chenilles ne sont pas assez longues. Il manque environ 6 patins par chenille. Pour palier ce problème, un tronçon des chenilles du kit est coupé et collé autour du barbotin pour cacher les dents guide différentes. Le collage entre ces patins et les chenilles à patins individuels est réalisé avec de la cyanolite. Contrairement à mon habitude, je colle l'ensemble des chenilles et du train de roulement.

Ensuite la caisse est assemblée avant de coller les différentes pièces. Cela permet de constater que la caisse supérieure est trop courte d'environ 1 mm. Une bande de plastique est donc collée à l'arrière de la plage moteur.

L'ajustement des plaques moteur F3 et F10 n'est pas parfait. La grille en photodécoupe PE-1 doit être retaillée car elle est trop grande.

A l'étape 7, les crochets de soutien des câbles E9 avant doivent être positionnés dans le trou le plus en avant contrairement au dessin. Le mauvais trou est prévu  pour positionner un anneau du câble de remorquage. Pour plus de réalisme, il sera bouché.

A l'étape 8, l'embase d'antenne est remplacée par une embase russe provenant de la boîte à rabiot. Les protections des phares en photodécoupe ne sont pas utilisées. Elles sont trop grandes et ne correspondent pas au type utilisé en réalité. De nouvelles protections sont fabriquées en fil de cuivre. Sur la protection droite, j'ai mis par erreur 4 barres verticales au lieu de 5. Les bavettes en caoutchouc sont affinées. Les verrous A15 pour les câbles de remorquage sont collés après l'installation des câbles sur les crochets.

La décoration

La planche de décalques permet de représenter un engin est-allemand ou russe. Trumpeter fournit des chiffres blancs individuels ce qui permet de faire les marquages personnalisés. A l'exception de l'emblème de la Garde, aucun autre insigne d'unité n'est fourni.

La teinte de base est du XF-67 NATO green de Tamiya. Sur le dessus de l'engin, cette teinte est éclaircie pour créer un léger effet zénithal. La patine est réalisée en tirant des pointes d'huile vers le bas. Un jus brun sombre est passé pour faire ressortir les reliefs. Un premier effet de poussière est obtenu par l'application de plusieurs nuances de pigments. L'excédent de pigment sur les galets en particulier est brossé. Du fixatif en aérosol est vaporisé puis une nouvelle application de pigments est effectuée.

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