BMD-4
Ref: Trumpeter #09557 BMD-4 Airborne Infantry Fighting Vehicle

Le BMD-4 est un véhicule blindé de combat d’infanterie pour les troupes aéroportées dont le développement a démarré en 1997. Les tests initiaux ont eu lieu en 2001 et les premiers véhicules ont été livrés en 2005. Il est construit sur la base du BMD-3 et est équipé de la tourelle Bakhcha dérivée de celle du BMP-3.

L'engin dispose d'une architecture similaire à celle de ses prédécesseurs avec le pilote et 2 soldats à l'avant, la tourelle au centre et les combattants embarqués assis autour de la tourelle. L'arrière est utilisé pour le moteur et la transmission. L'accès dans le véhicule s'effectue par une large trappe derrière la tourelle.

L'équipage comprend le pilote à l'avant et le tireur et le chef d'engin en tourelle. Les combattants embarqués sont au nombre de 4 contre 7 dans le BMD-3.

L'atout majeur du BMD-4 est sa puissance de feu. L'armement principal est constitué d'un canon basse pression 2A70 de 100 mm doté de 34 obus pouvant également tirer des missiles antichar 9M117M1 d'une portée de 5500 M.

L'armement secondaire est constitué du canon automatique coaxial 2A72 de 30 mm doté de 500 obus perforants et explosifs et d'une mitrailleuse coaxiale PKTM pour la défense rapprochée.

Pour la mise en œuvre de l'armement le tireur dispose d'une conduite de tir moderne et en particulier d'un viseur thermique. Le chef d'engin dispose également d'un viseur panoramique lui permettant de tirer.

L'engin est protégé contre les éclats d'obus et les armes légères. Il est aussi protégé contre les armes NBC et est équipé de 6 lanceurs de grenades fumigènes Tucha 902V.

En raison de problèmes de fiabilité la production a été arrêtée en 2010. Au total  60 véhicules constitués d'engins neufs et des BMD-3 rénovés auraient été construits. Le BMD-4 semble être retiré du service au profit du BMD-4M. Il n'a jamais été engagé en opération.

 

La maquette

Elle est la déclinaison logique du BMD-3 produit également par Trumpeter la même année. Elle comprend d'ailleurs 3 grappes, 2 demi-caisses, 1 grappe transparente et 1 planche de photodécoupe provenant du BMD-3. Seuls la grappe consacrée à la tourelle et les coffres derrière la trappe d'accès sont spécifiques. Les chenilles sont du type patins individuels à encliqueter. Une petite planche de décalques et un morceau de laiton tressé complète le contenu. La notice est du type livret et comprend 8 pages et une feuille en couleurs pour les décorations. Les instructions sont généralement claires. 7 étapes seulement sont prévues. Pour les décorations, Trumpeter propose un camouflage vert uni et un trois tons.

Le moulage est correct et présente peu de lignes de moulage proéminentes. Les ajustements sont bons la plupart du temps. Toutefois les trous de fixation des galets nécessitent d'être légèrement élargis. Le modèle représente un engin avec une caisse de BMD-3 modifiée et est juste dans l'ensemble. Cependant Trumpeter propose en option le capot de l'AGS-17 ce qui est faux. Sur les caisses modifiées de BMD-3, le capot est remplacé par une plaque soudée qui est également fournit par le fabricant. Sur la tourelle, Trumpeter a oublié les soudures très visibles entre les plaques de blindage.

Le montage

Il commence par la suspension et le train de roulement. Il faut bien vérifier l'alignement des bras de suspension. A l'arrière de la caisse, il faut coller les verrous des crochets de remorquage A3 et A4 avant de coller les crochets. Les axes des rouleaux porteurs ont une encoche qui doit être orientée vers le haut. Elles permettent le passage des dents-guides des chenilles.
Pour faciliter la mise en place future des chenilles, je n'ai pas collé les poulies de tension et j'ai supprimé l'ergot pour que l'axe reste mobile comme en réalité. Sur la face interne des galets le trou pour l'axe du bras de suspension est légèrement élargi. Les galets et les barbotins ne sont pas collés pour faciliter la peinture.

A l'étape 2, il faut assembler les chenilles. Pour cela il suffit de cliquer les patins. Ceux-ci demandent peu de nettoyage. Trumpeter indique de monter 84 patins par chenille mais 82 suffisent surtout si la poulie de tension est laissée mobile.

Quand le bas de la caisse et l'ensemble de la suspension sont peints, les chenilles sont mises en place.

A l'étape 3, le dessus de caisse est collé sur le bas de caisse avant d'ajouter les différents détails à l'exception des épiscopes qui se collent par l'intérieur. La jonction entre les deux demi-caisses demande un peu de micro-chirurgie au niveau du rétrécissement du nez de l'engin. Il faut enlever du plastique côté intérieur de la caisse inférieure pour que le dessus s'ajuste correctement.

A l'étape 4, il faut assembler le câble de remorquage. Trumpeter fournit du laiton tressé dont le rendu est satisfaisant à mon goût. Il faut élargir le trou des anneaux A26 pour insérer le câble. On peut également modifier la forme de la plaque de maintien des anneaux qui est moulée directement sur l'anneau.
Pour plier la grille PE-A5 il faut s'aider de la pièce plastique B10 sur laquelle elle est collée. Les encoches de la pièce en laiton doivent être alignées avec les boulons moulés sous le capot.
Trumpeter propose deux options pour les emplacements des armes de caisse montées dans le BMD-3. En fait, il n'y a pas d'option. Sur le BMD-4, les armes ne sont pas utilisées. L'emplacement de la mitrailleuse est bouché avec une plaque ronde comme sur la pièce B22. Quant à l'emplacement du lance-grenades AGS-17, il est supprimé et remplacé par une plaque soudée sur les BMD-4 utilisant une caisse de BMD-3. La pièce B21 doit donc être utilisée mais il faut représenter les soudures oubliées par Trumpeter.

L'étape 5 est consacrée à la tourelle, aussi je suis passé directement à l'étape 6 pour terminer la caisse. Les protections des phares PE-A11 et PE-A12 sont difficiles à mettre en forme sans gabarit. Les renforts à plier sont fragiles et sur chaque pièce j'en ai cassé un. Je les ai donc supprimés puis coller après la mise en place des protections.

Les étapes 5 et 7 sont consacrées à la tourelle. Avant de commencer le montage, il est conseillé de représenter les soudures nettement visibles sur les larges plaques. Trumpeter fournit les vitres des viseurs en pièces transparentes mais ne propose pas de monter les viseurs avec les volets ouverts. Pour le faire, il faut juste un peu de travail supplémentaire. Pour le viseur du tireur D14, il suffit de coller les volets en position ouverte. Pour le viseur du chef d'engin D10, il faut découper le volet D26 au niveau de la charnière et replier la partie supérieure vers l'intérieur de la partie inférieure. L'ensemble du volet est ensuite collé en l'inclinant vers l'avant. Le viseur D24 est protégé par un volet en photodécoupe PE-A14 qu'il faut d'abord mettre en forme avant le coller tout en le faisant pivoter vers la droite.
Le soufflet du masque du canon manque de relief. On peut accentuer les plis. Il manque également les lames de fixation rivetées. Elles sont réalisées avec des chutes de photodécoupe.
Les tubes lance-grenades fumigènes sont bien conçus. Le tube lui-même comporte une fine ligne de moulage et le capuchon est moulé séparément ce qui donne un rendu plus réaliste.
La bouche de la mitrailleuse coaxiale est percée. La protection de la mitrailleuse est très mal représentée. Elle devrait comporter plusieurs fentes pour le refroidissement. les canons de 100 mm et 30 mm sont moulés en une seule pièce qui est néanmoins facile de nettoyer. La bouche de canon de 100 mm est une pièce séparée qui manque profondeur. Une fois qu'elle est collée, elle peut être creusée plus profondément avec une fraise ronde.

La tourelle est posée sur la caisse sans être maintenue par les ergots habituels.

La décoration

Trumpeter propose une décoration vert uni sans aucun marquage et une décoration trois tons que j'ai choisie.
Les couleurs utilisées sont XF-67 NATO green, XF-78 Wooden deck tan et XF-1 Flat black. Elles sont appliquées à l'aérographe à main levée. Quelques sont retouches sont nécessaires par endroit. Les détails sont peints en se référant aux photos du site Recomonkey.

La patine commence par un lavis brun sombre sur l'ensemble du véhicule. Un lavis localisé est ensuite appliqué autour des détails. Des éraillures aluminium sont effectuées sur les parties supérieures de la caisse et de la tourelle. Un effet de poussière est obtenu en vaporisant des teintes terre en plusieurs couches très diluées. Enfin les surfaces de contact des chenilles sont brossées à sec avec de l'aluminium.

Référence : Recomonkey

 

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Last updated: 08/2023