T-64B Mod1981
Skif : #203 T-64B
Miniarm : #B35008 Tourelle T-64B Mod. 1981
Miniarm: #B35020 Chenilles
Eduard : #35203 T-64A et 35334 T-64BV
Tank : #T-35055 Equipage Russe moderne Tank
Modèle, textes et photos par Pierre Delattre
Introduction Le T-64 fut accepté pour la mise en
service à la fin de l'année 1966. Ce char révolutionnaire pour l'époque devait permettre à l'arme blindée soviétique de faire un bond technologique.
En effet, il marquait une rupture avec les chars de l'ancienne génération (T-54/55, T-62) descendant direct du T-34 :
Fidèles à la tradition soviétique, les 2 principales versions (T-64A et T-64B) connaîtront tout au long de leur carrière
différents remzavod.
Cette multiplication de sous-versions
permet un choix non négligeable pour le maquettiste !
J'ai ici décidé de faire un T-64B Mod1981.
Eduard propose 2 set de photodécoupe pour le T-64 : la référence 35203 pour le T-64A et la 35334 pour le T-64BV.
La planche pour T-64A est la mieux adaptée pour faire un T-64B mod. 1981.
Assemblage du châssis
Méthode de moulage "à la Heller".
Poncer avant assemblage les supports arrière pour les remplacer par ceux de la planche Eduard.
Attention à bien ajuster les flancs. Ne pas hésiter à poncer un peu les tenons pour que l'assemblage se fasse
parfaitement.
Un peu de mastic sera nécessaire aux jointures sur l'arrière.
Voulant réaliser un T64B mod. 1981, il m'a fallu supprimer le revêtement
antiradiation sur le dessus de la caisse, au
niveau de la trappe du pilote.
Pour ce genre de chirurgie, j'utilise une mini perceuse équipée d'un petit disque à poncer.
Attention à bien travailler avec le
disque parallèle à la caisse pour ne pas trop creuser le plastique. Une fois le plus gros enlevé, il suffit
de poncer le reste à la main. Un peu de solvant passé rapidement au
pinceau permet de vérifier si le travail est correct. Quelques retouches avec du mastic ont
été nécessaires... La tourelle Le kit Miniarm contient près de 70
pièces uniquement dédiées à la tourelle, dont un canon en métal tourné. Cette nouvelle tourelle est vraiment
belle. Elle ressemble très bien à une tourelle de T-64... contrairement à celle
du kit Skif. Les chenilles Véritable point noir du kit Skif : les
chenilles... Skif produit un set de chenilles
maillon par maillon pour le T-64, mais malheureusement ce set n'est pas à la
hauteur de nos espérances... Les maillons nécessitent un ponçage
incroyablement fastidieux pour pouvoir s'assembler presque correctement. La mise en peinture Le modèle une fois terminé,
il est nettoyé
avec une pulvérisation d'alcool à brûler. Un léger voile blanc est passé sur tout
le véhicule pour uniformiser la teinte des différents matériaux utilisés. Ce premier travail permet aussi de
révéler les traces de collage et ponçage... Puis on applique en couche successives
des voiles de vert JNA Tamiya que l'on fixe par un voile de vernis satiné. Un léger filtre noir est passé sur
l'ensemble du char; puis un jus noir pour accentuer quelques creux. Conclusion Bien qu'un peu onéreuse la tourelle
Miniarm apporte un réel plus au T-64 Skif. En attendant que les ténors de l'injecté
nous gratifie d'un nouveau moule, elle est, à mon avis, un incontournable pour
réaliser un T-64 ressemblant à un T-64. Bien entendu, les plus courageux d'entre
nous pourrons toujours, armés de leurs tubes de mastiques, retravailler la
tourelle Skif ! Si vous faites l'impasse sur la tourelle,
ne faite pas l'impasse sur les chenilles qui sont vraiment très chouettes. Une petite merveille de moulage !
- réduction de l'équipage à 3 hommes grâce à l'adoption d'un chargeur automatique
- utilisation d'un blindage composite
- suspension d'un nouveau type
- motorisation
Mais, coûteux et complexe, ce char s'adaptait mal à une armée de conscrits.
Il fut donc rapidement supplanté par le T-72, plus adapté à la construction de masse.
Le T-64 est toujours en service, notamment en Ukraine où la version la plus moderne est entré en service il y a
quelques mois : T-64BM Bulat.
Attention lors de l'achat du kit Skif, il existe 5 versions du T-64 chez Skif :
T-64A
T-64B
T-64BV
T-64AK
T-64BM2
Plusieurs combinaisons de pièces existent :
T-64A sans revêtement antiradiation sur la tourelle ni sur l'avant de la caisse ni sur les écoutilles
T-64A sans revêtement antiradiation sur la tourelle mais revêtement sur l'avant de la caisse et sur les écoutilles
T-64B sans revêtement antiradiation sur la tourelle mais revêtement sur l'avant de la caisse et sur les écoutilles
etc...
Si possible, jetez un œil dans la boite et suivant le modèle que vous voulez réaliser, choisissez donc le bon kit !
On en profite aussi pour poncer les
quelques détails sur l'avant du châssis. Les câbles (phares et pour le système de
déminage) sont refait en fil de cuivre de différents diamètres. Les pièces Eduard viennent ici
avantageusement remplacer celles du kit : pare boue, support du câble de
remorquage, etc... Les protections des phares sont refaites
en laiton. Les pièces Skif et Eduard servent de gabarit.
Les tuyauteries des réservoirs sont
refaites en fil de cuivre pas totalement dénudés.
La plage moteur est détaillée en
utilisant certaines pièces du set de photodécoupe, les grilles moteur
notamment. Par contre toutes les poignées sont
refaites en fil de cuivre, les pièces en photodécoupe étant par nature trop
plates...
On prélève sur les jupes du kit la
partie haute. Le reste étant refait à l'aide de morceau d'épaisse feuille de
plomb. Le système de charnières est reconstruit
à l'aide de pièces en photodécoupe (Eduard) sur lesquelles on vient coller de
petit morceaux de coton tige étiré à la flamme. Dans ces petits tubes maison, il suffit
d'insérer la goupille en fil de cuivre.
Les câbles de remorquage sont issus de
la gamme Karaya.
Je vous conseille positionner le train
de roulement mais de ne pas le coller afin de faciliter la mise en place des
chenilles MiniArm.
Le kit contient même un début
d'aménagement intérieur avec notamment les optiques chef de char, la conduite de
tir et la culasse. Le reste de l'aménagement étant à la
charge du maquettiste le plus courageux... Une autre fois peut-être !
Les pièces en résine sont ici et là
améliorées par l'ajout de photodécoupe, notamment pour les systèmes de fermeture
des coffres et boites à munitions. Attention sortez vos doigts de fées pour
mettre en place ces pièces !
Peu d'ajout sont nécessaires sur la
tourelle. Le plus important est le câblage des lance-pot fumigènes.
Le canon en métal du kit, quoique de
bonne facture est remplacé par un canon résine issu du set de tourelle pour T-72
de Blast. Les canons de T-72 et de T-64B étant
similaire (2A46M).
Heureusement, Miniarm vient à la
rescousse avec un set de chenilles en résine magnifique. Peu de préparation de
pièce,
l'assemblage se fait rapidement. Attention, le système de fixation des
maillons est très fragile.
J'avais décidé d'assembler les chenilles
et de les peindre à part. Plutôt fastidieux car les chenilles sont assez
fragiles.
Je vous conseille plutôt :
- d'assembler des tronçons d'une dizaine
de maillons, pas plus.
- de les mettre en place directement sur
le train de roulement.
Une fois la chenille en place, il suffit
de consolider le tout soit avec quelques gouttes de cyano ou de badigeonner le
tout avec un mélange de mastic fortement dilué.
Pour la phase de peinture, il vous
suffit de retirer l'ensemble chenilles/galets et de le peindre à part.
Après ça vient le travail au
maskol/tampon à récurer. On passe ensuite un voile de Buff très
dilué en plusieurs fois en retirant un peu plus de maskol entre chaque passage. Les quelques détails sont repris à la
Prince August à ce stade : bâche du canon, phares, câbles de remorquages,
etc...
Une fois bien sec, on peut passer au
pastel/pigment. J'utilise indifféremment les pigments MiG,
des bâtons de pastel sec ou gras. Je travaille par zone et "au doigt" ! Avec un pinceau à poils long, je dépose
une bonne couche de pigment. Je souffle un peu pour enlever
l'excédent, puis avec un doigt je frotte les parties où la poussière ne
s'accumule pas trop. Une fois le résultat satisfaisant, je
fixe les pigments dans les creux à l'aide d'un peu d'essence F. Si nécessaire, je
répète l'opération sur
la même zone jusqu'à obtenir l'effet recherché. Lorsque l'empoussiérage me satisfait, je
termine par quelques taches de graisse (Noir à l'huile dilué au White avec
quelques gouttes de vernis brillant).
Puis, grâce à un critérium, du
graphite en barre et une petite estompe, j'essaie de donner un aspect de métal
poli aux endroits soumis à une usure prononcée.
Il ne faut pas avoir la main trop lourde,
un char en temps de paix est souvent bien entretenu et ce même chez les Russes
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