Historique:
En raison de
la documentation et des
articles disponibles ainsi que de la sortie de livres sur le char, je ferai une synthèse
simplifiée.
En 1950, l’AMX 50 est abandonné au profit d’un type totalement différent, l’AMX 30. Ceci découle en 1956 de la collaboration commune entre la
France, l’Allemagne et l’Italie afin de rationaliser le développement d’un char
plus mobile, plus léger et mieux armé pour la défense, à ne peser que 36
tonnes.
Suite à certains désaccords entre la France et l’Allemagne, chacun
décidera de construire son propre char alors que l’Italie s’équipera de chars
américains.
L’AMX 30 a été l’un des premiers chars de combat moderne intéressant à avoir incorporé dans sa conception de nombreuses idées nouvelles « pour l’époque » face à aux autres chars contemporains des années 1960 et 1970. Cela signifiait qu'il ne pouvait pas être lourdement blindé en raison des progrès réalisés dans le développement de missiles antichar guidés et les ogives à charge creuse qui pourraient perforer tous les blindages.
L'Atelier de
Construction d’Issy-les-Moulineaux (AMX) se verra confier la conception et le
développement, les 2 premiers prototypes sortiront en 1960. Sept autres blindés
sortiront des chaînes de fabrication jusqu'en juillet 1963... la production pour
l'armée française était lancée.
L’armement principal est un canon de 105 mm, efficace en antichar jusqu'à 3000m (obus charge creuse F1 nommé aussi "obus G") et
en anti-personnel jusqu'à 3500m (obus explosif ). La cadence de tir est de 7 -8 coups/minutes.
L’armement secondaire est une mitrailleuse de 12,7 ou un canon de 20 pour
tir à terre ou auto défense anti-aérienne (1500m à 2000m), et une AA-NF1 sur le
tourelleau du chef de char.
Equipé d’un moteur Hispano-Suiza poly carburant
HS-110 de 680cv, il peut atteindre une vitesse maxi sur route 65km/h, moyenne et
en tout terrain 35km/h ; avec une autonomie de 500km à 600km sur route, en
combat 16h (essence) et 19h (diesel).
L’équipage est constitué d’un chef de
char chargé de l'acquisition des objectifs et de la télémétrie, d’un tireur chargé
du pointage et du tir, d’un chargeur s'occupant de l'alimentation des armes et
éventuellement du réglage des postes radios et d’un pilote chargé de la
conduite.
La maquette
La boîte est un véritable « Box-art » tant en
qualité qu’en quantité. Le plan riche en couleurs est un petit fascicule bien
détaillé.
Les pièces sont finement moulées et gravées, un supplément de
pièces est prévu pour …on suppose pour le B2 ?..... Justement c’est là que le
plan à une faille, il manque des instructions sur des montages spécifiques,
ainsi que des pictogrammes de collage. Un débutant sera vite perdu. Une planche
de décalcomanies et une de photodécoupe sont fournies.
Le plan couleur
présente deux modèles : un vert armée et un 3 tons OTAN ( en
sachant que cette dernière présentation a été utilisée à partir des années 90
sur les AMX 30B2 et non sur le B )
Une nouveauté pour un fabricant
comme Meng, il fournit un appareil pour assembler les patins de chenilles. Si
Meng vante sur sa publicité la mobilité poussée à l’extrême des trains de
roulement chenillés, il aurait fallu pour que cela fonctionne une chenille vinyle
ou métallique. En réalité, la fragilité des patins ne permet pas cette
fantaisie, le reproche que l’on peut faire (c’est un des points faibles
important) c’est l’assemblage et le montage qui demande du sang-froid et de la
dextérité. Les galets sont conçus comme le fait Tamiya.
Le montage se fait
aisément et est bien étudié, notamment au niveau du canon qui reçoit une culasse
complète ainsi que les cannelures à la bouche du canon. Les barres de torsion
fonctionnelles permettront d’adapter la chenille au mouvement de terrain.
Au
niveau de la tourelle, la présence de lignes de moulage, de picots mal placés
nécessiteront un ponçage. Le coffre de nuque est bien reproduit ainsi que les
grilles d’aération latérale. Dans son ensemble la maquette est à la hauteur des
espérances de certains, elle a une finesse dans les détails qui feront oublier
les points négatifs. L’assemblage est à la portée de tous.
La maquette une fois
apprêtée sera peinte en vert sans nom de baptême. L’échappement a été volontairement
représenté rouillé avec
exagération pour tester ma fabrication, ce qui
n’est pas le cas dans la réalité.
Le travail le plus pertinent a été de
reproduire au plus proche de la réalité les phares et les épiscopes.
En conclusion, j’aurais aimé une planche de photodécoupe un peu plus garnie ainsi qu’une planche de décalcomanies mieux renseignée sur l’identification des régiments. Cette maquette chinoise est agréable à construire et fidèle au modèle. Meng est à la hauteur des grands fabricants et nous réservera des surprises dans les années à venir.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
|||