Ref : Tamiya #35157
Dragon #3020
Le M60A1 a été le modèle
de production standard de 1963 à 1980. Mis à part la conception d’une tourelle
plus spacieuse comportant un nouveau support pour le canon de 105mm M68, le
châssis d’origine du M60 a peu évolué à l’exception d’ajustements mineurs sur la
caisse.
En 1974/75 le programme RISE (reliability improvement of selected equipment
pouvant être traduit par renforcement de la fiabilité d’équipements choisis)
introduisait une nouvelle configuration du moteur facilitant son changement. En
1977, le M60A1 a, de nouveau, été amélioré grâce à des viseurs et épiscopes IR
passifs pour le pilote, le tireur et le chef de char devenant ainsi le M60A1
RISE/PASSIVE. Plus tard, des lance-pots fumigènes ont été installés de part et
d’autre de la tourelle.
L’équipage est de quatre hommes dont trois arment la tourelle, avec le tireur à droite, le chef de char directement derrière lui et le chargeur à gauche.
Dans l’attente de l’entrée
en service du M1 Abrams, le corps des Marines décida de ne pas faire passer ses
M60A1 au standard A3 mais à la place d’ajouter un ensemble de blindage réactif.
Durant l’opération Desert Shield/Desert Storm, la 1e Marine Expeditionary Force
a mis en œuvre 210 M60A1 équipés de surblindage.
Le kit Tamiya représente cette dernière version. Elle est livrée dans la boîte blanche habituelle avec les grappes enveloppées dans des sachets plastique individuels. Il y a 7 grappes dont une consacrée uniquement à la version avec blindage réactif et d’autres communes avec le kit du M60A3 produit plus tôt par Tamiya. En complément, on trouve une caisse inférieure, des chenilles vinyle (provenant du kit du Sergeant York), un morceau de grillage en nylon, une planche de décalques pour deux chars, 2 essieux métalliques pour les barbotins et des poulies de tension et un livret d’instructions de 10 pages.
Le niveau de détail est
bon même si on peut ajouter de nombreux détails pour avoir un modèle très précis
(par exemple, les trous d’évacuation de la boue sur les barbotins, le détail des
faces internes des trappes sur la tourelle…). Les pièces sont moulées dans un
plastique beige et présentent peu de pastilles et de lignes de moulage (mais
cela dépend des grappes).
Les instructions sont claires conformément au standard Tamiya. Elles décomposent
le montage en 15 étapes dont 4 pour le châssis et 4 autres pour l’assemblage des
blocs de blindage réactif.
Le montage est réalisé en sortie de boîte et débute par le montage de la caisse inférieure. La seule partie délicate est l’installation des pièces supérieures qui accueillent les rouleaux porteurs. L’ajustage n’est pas parfait à l’arrière. Il faudra combler les trous et les espaces prévues pour la motorisation. Comme d’habitude avec Tamiya, les roues sont fixées à l’aide de bagues plastique. Elles sont mises de côté jusqu’à la mise en peinture. Un poste de pilote sommaire est fourni avec une trappe mobile. Mais j’ai décidé de la représenter fermée.
La caisse supérieure ne demande que peu d’effort en raison du faible nombre de pièces à coller. A cause du blindage réactif, les boîtes de stockage des pots fumigènes ont été déplacées sur les côtés des filtres à air. Il faut donc percer les troues de positionnement conformément aux instructions. Avant de coller les deux-demies coques ne pas oublier de percer les trous de positionnement des blocs de blindage réactif de la caisse. Ceux-ci se montent facilement et s’ajustent parfaitement. Vous pouvez également boucher le trou de l’épiscope du pilote avec un bout de carte plastique pour en représenter la vitre.
L’étape suivante est le
montage de la tourelle. D’abord, il faut percer les nombreux trous de
positionnement des blocs de blindage réactif. Ensuite seulement, vous pouvez
coller les deux moitiés.
Il est temps de combler le viseur avec un morceau de carte plastique pour
représenter la vitre.
L’assemblage du panier de
la tourelle est assez délicat. Tout d’abord, il faut découper les deux pièces
dans le grillage fourni par Tamiya. Les instructions donnent un patron à
l’échelle 1. Pour faciliter l’installation des barres horizontales, Tamiya
fournit un gabarit. L’assemblage final doit être manipulé avec précaution. Quand
c’est fait, vous pouvez mettre en place le grillage. Avec de la colle liquide,
j’ai imbibé la partie basse pour la raidir une fois sèche. Ensuite, je l’ai
collée au panier. En ce qui concerne la partie verticale, j’ai commencé par
coller une extrémité puis j’ai progressivement déroulé le reste du morceau.
Comme pour la partie basse, la partie verticale finit par être durcie grâce à de
la colle liquide. Avec une paire de ciseaux affutée, les excès de grillage sont
supprimés.
En option, il est possible de mettre en place un schnorkel. Tamiya fournit aussi deux tankistes et quelques effets d’équipement.
La couche de base est un
mélange de Tamiya Buff et de blanc. Une couche de vernis brillant est pulvérisée
avant l’application des décalques qui sont scellés sous une autre couche de
vernis brillant. Plusieurs filtres de teintes différentes (TON et TSB) sont
passés pour commencer le vieillissement. Quelques pointes d’huile blanche sont
appliquées pour donner un effet de variation au camouflage. Un jus de TSB est
alors appliqué. Une couche de vernis mat est finalement pulvérisée avant de
mettre en place les effets d’équipement. Les différents effets proviennent du
kit lui-même, du set Modern US equipment set de Tamiya, d’ensembles Plus Model
et Verlinden.
Les marquages représentent le char du commandant du 3e escadron du 3e
bataillon de chars.
Les membres d’équipage
proviennent du set US tankers de Dragon. Le chargeur est monté presque
directement alors que le chef de char reçoit un nouveau bras gauche et de
nouvelles mains. Son cou est modifié de sorte qu’il regarde sa montre.
Les treillis sont peints au camouflage désert des années 90 avec des acryliques
Tamiya. Les visages et les mains sont peints à l’huile. Ils reçoivent un jus TSB
pour relever les détails.
Ce kit permet de réaliser un beau modèle de cette version particulière du fameux M60. C’est un kit facile, excepté peut-être le panier le tourelle, qui peut être recommandé à n’importe quel maquettiste.
Référence http://www.patton-mania.com/index.html
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