Le canon
automoteur K9 Thunder a été développé pour remplacer le M109 au sein de l'armée
sud-coréenne. Son développement a débuté en 1989 et les premiers prototypes ont
été achevés en 1994.
Il est entré en service en 1999. Environ 300 canons seraient actuellement en
service en Corée du Sud. La Finlande a également récemment adopté le K9.
Le K9 est armé d'un canon de 155 mm de 52 calibres. Il peut tirer jusqu'à 30 kilomètres avec l'obus explosif standard et 40 km avec les obus à propulsion additionnelle. Sa cadence de tir est de 2 coups par minute avec un maximum de 6 coups par minute ou 3 coups en 15 secondes.
Le K9 dispose d'une conduite de tir automatique comportant un système de navigation intégré et un système de pointage automatique. Il peut tirer en 30 secondes quand il est en position ou 60 secondes depuis un déplacement.
Le véhicule est protégé grâce à un blindage en acier soudé contre les armes de petit calibre et les éclats d'artillerie. Il dispose aussi d'un système de protection NBC. Pour son autodéfense, l'équipage dispose d'une mitrailleuse de 12,7 mm sur le tourelleau du chef de pièce.
Son équipage est de 5 hommes : un chef de pièce, un canonnier, un aide canonnier, un chargeur et un pilote.
La maquette
Elle est produite par Academy et
comprend 5 grappes de plastique beige clair, deux demi-caisses, des chenilles en
vinyle, des bagues nylon, un morceau de corde, une planche de décalques et un
livret d'instructions.
Le niveau de détail est bon mais
certaines pièces sont empâtées comme les protections des phares et les paniers
de tourelle. Plusieurs pastilles d'éjection sont mal placées. La notice est
correcte et les pièces sont bien numérotées.
L'ajustage est correct et le mastic est
presque inutile.
Le montage
Il commence traditionnellement par le
train de roulement et s'effectue sans difficulté. Comme d'habitude, les galets
ne sont pas mis en place pour faciliter la peinture du bas de la caisse.
Lors de l'étape 5, il est mieux de monter l'ensemble du panneau arrière, à
savoir les pièces D1, D3, D4 et D54, avant d'ajouter les nombreux détails. De
même les garde-boue D7 et D8 seront collés avant d'ajouter les détails. Pour
faciliter l'assemblage de ces derniers, il faut limer le repère de montage
vertical.
A l'étape 8, il faut bien poncer les
pastilles au dos de la trappe D15. Les axes des poignées D13 semblent trop
grands mais sont bien corrects. En revanche, Academy a mal représenté les butées
de ces poignées.
Le phare gauche doit être positionné plus vers l'intérieur pour permettre
l'installation de la grille de protection à l'étape 9.
A l'étape 10, si vous souhaitez utiliser
la figurine, il faut coller la base E1 mais aucun repère n'est marqué sur la
base de la tourelle B2.
Les étapes 11 et 12 sont consacrées à la tourelle. Les bords des outils sont
affinés. Le câble est fait avec du fil métallique torsadé à la place du fil
nylon fourni par Academy.
A l'étape 13, j'ai choisi de ne pas utiliser la mitrailleuse de 12,7 mm. Le niveau de détail est moyen et le pivot A18 est bien trop large. Le support A14 est également affiné. Pour la trappe du chef de pièce, il faut aussi affiner les supports des charnières A32, A33 et A34.
A l'étape 14, le montage des paniers est facile mais les barreaux sont surdimensionnés.
L'étape 15 concerne le montage du canon.
Celui-ci reste mobile grâce à des bagues nylon. Mais il est tellement lourd
qu'il ne peut pas rester à un angle donné.
Sur la face du radar A72, il faut boucher le manque de matière. La pièce A75
présente une encoche à droite de celle-ci alors qu'elle devrait être à gauche
pour permette l'insertion de la base du radar. Le plus simple est de biseauter
l'ensemble du bord de la pièce.
A l'étape 17, il faut monter les chenilles. Celles-ci sont du type vinyle à souder comme dans les années 70. Même la colle cyano n'adhère pas correctement. J'ai donc fixé les chenilles avec des agrafes métalliques après avoir enlevé un patin.
Le montage s'achève par la pose de la chaise de route qui reste mobile. Il faut néanmoins combler l'espace entre les pièces avec du mastic et rectifier les pastilles d'éjection.
La décoration
Le schéma de camouflage est une copie du schéma MERDC de l'armée américaine et comporte deux tons dominants de vert sombre et de brun et des tâches noires et sable. Academy fournit les références de peinture pour 6 marques différentes. Comme j'utilise les peintures Tamiya, j'ai du trouver des correspondances et faire un mélange pour le brun.
Le vert est donc du XF-65 Field Grey, le brun est un mélange de XF-64 Red Brown, de XF-52 Flat Earth et de XF-2 Flat White. Le sable est du XF-57 Buff. La camouflage est réalisé à l'aérographe à main levée.
Après avoir appliqué une couche de vernis brillant, les décalques sont apposés. Academy ne fournit aucune indication d'unités ni de numéros pour les véhicules. Il faut donc trouver des photos sur internet pour se rapprocher de la réalité.
La patine reste légère sauf sur le train de roulement. Un jus est passé pour marquer les creux et les reliefs. Quelques coulures sont réalisées avec des pigments et des huiles. Pour le train de roulement, des pigments de différentes teintes sont appliqués à l'aérographe puis des jus sont ajoutés pour casser la monotonie.
Pour faciliter la peinture des chenilles, du vernis mat est d'abord appliqué comme apprêt. Ensuite, du XF-52 sert de base. Les patins sont peints en XF-69 NATO Black. Puis les chenilles sont traitées comme le bas de la caisse.
Conclusion
Ce kit est plutôt agréable à monter. Le
vrai point noir est les chenilles qui demande vraiment d'être remplacées. Pour
ceux qui aiment détailler leurs modèles, les références manquent. Espérons
qu'avec les engins qui équiperont l'armée finlandaise, elles seront plus
disponibles.
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05/2017